Nouvelle-Zélande

Bienvenue chez les Hobbits ! (épisode 2)

19 Fév , 2019  

Auteur : Laurent /

Mardi 15 décembre 2015

Levé 9h00. Nous rassemblons nos affaires que l’on charge dans la voiture. Nous payons notre nuit supplémentaire. Et nous disons au revoir à Frehia, notre coloc’ et employée de la guest house ainsi qu’à Anthony qui nous a vendu la voiture.

Nous partons vers 10h. Et là pour ceux qui l’auraient oublié, nous sommes en Nouvelle-Zélande. Donc on roule à gauche et le volant du monospace est évidemment à droite ! Heureusement, c’est une boite auto, donc on n’a pas à s’occuper du changement de vitesse. Ça fait un peu bizarre au début, mais c’est marrant ! Nous filons chez Warehouse, un grand magasin-entrepôt, du genre bazar, qui vend tout et n’importe quoi.

Nous achetons une table de camping, du gaz, une canne à pêche et un peu de réserve de nourriture. Puis nous allons faire un double des clés de voiture, le plein d’essence, 164 dollars NZ (environ 100 euros) pour 65 litres, nous faisons gonfler les pneus, et c’est parti… pour un retour à la guest house, nous avons oublié notre planche de cuisson !

Bon cette fois c’est bon ! Nous quittons Christchurch, la « grande ville » en passant par le port de Lyttleton, et dès le premier virage, c’est déjà magique. Face à nous une grande baie et de belles montagnes. La nature à l’état pur.
C’est ça la Nouvelle-Zélande. On fait un petit tour sans s’arrêter, de cette petite ville et on commence à s’imprégner de cette ambiance des villes au style de la province anglaise, mais au milieu des montagnes.

Nous filons ensuite directement vers le village, un peu particulier de Akaroa sur la péninsule de Banks, dans l’île du sud.
Nous longeons au départ la magnifique route du bord de mer, puis la route des sommets.

Nous arrivons à Akaroa, avec un beau soleil. Ce joli petit village qui a la particularité d’avoir presque tous ses noms de rues et enseignes écrits en français, suite à la découverte de ce village par les premiers collons en 1840. Toute la nouvelle-Zélande a même failli être Française, mais, les colons, pas assez rapides, se sont finalement fait doubler par les anglais…

Bref, nous visitons le village en fin d’après-midi. Situé au bord de la mer et entouré de petites montagnes, avec son port touristique dans une baie au calme. Nous passons à la supérette faire quelques courses pour l’apéro. Puis nous faisons un petit tour du village en voiture, histoire de repérer notre lieu de villégiature où l’on dormira ce soir.

Ici, on prête les jouets de plage, et personne ne les vole...

Ici, on prête les jouets de plage, et personne ne les vole…


Nous nous garons pour le diner au bord de l’eau près d’un petit port de plaisance. Et pendant l’apéro, la porte latérale de la voiture étant ouverte, tout un tas d’oiseaux, de canards et de mouettes viennent nous voir pour grappiller quelques miettes de pain, que je leur donne volontiers.

Quel public !

Ce soir, pour le diner, ce sera quiche aux tomates, après un bon apéro, plein de toasts ! A la tombée de la nuit nous rejoignons notre place de parking, sous les arbres à côté de la poste, dans la bien nommée, « rue de la poste ».

Vers 21h00, je vais à la cabine téléphonique au bout de la rue, téléphoner à mon père qui fête aujourd’hui ses 80 ans ! Je ne suis pas en retard, il n’est que 9h00 du matin en France ! Puis je retourne à la voiture. Ce soir la température est tombée, la nuit sera fraiche.

Mercredi 16 décembre

Levé 9h30. Un petit tour aux toilettes publiques juste à côté du parking et nous retournons au même endroit qu’hier soir, pour prendre notre petit déjeuner, au bord de l’eau. Ce sera dorénavant ma priorité. Tant qu’il y aura de l’eau à proximité, on mangera au bord de l’eau !

Dommage, ce matin il fait gris et pas très chaud, et une pluie fine commence à tomber. Nous partons nous balader de l’autre côté du village près du port. Il y a quelques restaurants, commerces, et boutiques de souvenirs. Et pour cause, le grand ponton accueille de petits bateaux de croisières, et d’excursions. Et quand nous arrivons un bateau vient de débarquer un flot de touristes.


Après l’achat de portes clés kiwi et peluches, nous faisons le tour des boutiques, et là, nous faisons la connaissance de Stephen. Habillé en costume de l’époque Napoléonienne, un drapeau français à la main, il pose pour des photos avec les touristes. Mais il ne nous est pas inconnu. Nous l’avons vu quelques mois auparavant, dans un documentaire sur la Nouvelle-Zélande, et plus exactement sur ce village « français » de Akaroa.
Incroyable, maintenant, c’est comme si nous étions nous-même dans ce documentaire avec Stephen Le Lièvre, un descendant des premiers colons français !

Nous attendons que les touristes chinois aient finis leurs innombrables photos avec lui, pour faire connaissance. Il est ravi de nous rencontrer, nous français, et de pouvoir nous raconter son histoire et celle de ses ancêtres. Il nous donne d’ailleurs rendez-vous pour midi, dans un bar de dégustation de vin et de fromage, histoire d’être plus au calme.

Nous le retrouvons dans cette petite maison anglaise, genre salon de thé, décorée aux couleurs de la France, pleine de vieux objets et de cartes anciennes. La dame qui nous accueille est une amie de Stephen et nous installe devant un verre de vin rouge et un plateau de dégustation de fromage.

Stephen nous rejoint et nous trinquons ensemble à la France ! Il nous raconte plus en détails l’histoire de ses ancêtres français et nous montre un tas de documents et cartes disposées sur la table, ainsi que des gravures représentant le bateau qui débarqua ici en 1840.

Stephen Le Lièvre !

 

Le jardin du « bistrot » et ses fenêtres en trompe l’œil !

Un grand moment d’histoire méconnue. Il nous dit quelques mots en français, ainsi que son amie du bar. Nous leur disons au revoir et nous les quittons pour aller visiter le cimetière des premiers colons français sur les hauteurs du village. Nous passons devant une boucherie, française elle aussi ! Akaroa, un petit village français au bout du monde…

Même le boucher est français !

La stèle du cimetière français.

Dans l’après-midi nous quittons Akaroa et rejoignons une route à travers les montagnes, direction la ville de Methven en passant par Duvauchel, et Rakaia.

Notre parking pour la nuit.

Arrivés à Methven, nous faisons le tour de la ville, quelques courses, un apéro (près des toilettes, lol !), diner œufs brouillés, brossage dents et parking près de l’église pour la nuit. 22h15 dodo…

 


8 Responses

  1. Mamounette dit :

    C’est super, nous re voilà plongés dans une belle histoire du tour du monde

  2. Eliane WÜRTZ dit :

    Merci. Super contente de connaître la suite de cette grande aventure !

  3. Jo dit :

    Etonnant le bus rouge anglais en NZ !

  4. Lefaucheur dit :

    Chapeau de vous êtes remis à l’écriture pour notre plus grand plaisir ! Cette partie du monde si lointaine est bien belle et semble hors du temps ! Bisous les birds

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