Indonésie

Scoot’ rock à Lombok ! (épisode 2)

17 Avr , 2016  

Auteur : Laurent /


 

Samedi 26 septembre

Nous avions prévu par mail, avec les « petits saumons » de nous retrouver ce matin sur la plage de Selong Belanak pour un petit cours de surf. Levés un peu tard, nous arrivons vers 10h30 après 40 mns de route. Nous payons «  la taxe » de parking… Et une fois sur la plage, aucune trace de nos petits norvégiens. Nous prenons tout de même un transat et un parasol, décidés à passer quelques heures ici, sur cette magnifique plage de sable blanc. Le gars qui nous loue le transat nous propose aussi la location du surf. Un concurrent qui tentera de nous appâter se prendra une monumentale baffe au passage…

Bref, nous prenons notre planche de surf et partons nous attaquer aux vagues immenses, d’environs quarante centimètres… En faite les vagues ici sont vraiment pour les débutants et passé midi, il n’y en a plus. Donc on s’amuse quand même deux bonnes heures à surfer ces petites vagues et à se faire plaisir avant d’aller manger un gado-gado assis face à la mer, dans une paillote en bambou.

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Après manger, nous retournons nous baigner, mais cette fois sans plus aucune vague, donc plus de surf. Vers 16h30 nous quittons la plage après avoir payé. Transat + Board 100.000 et repas 100.000 roupies. Soit douze euros la journée : On a pété le budget ! 😉

Retour guest house avec un arrêt pour acheter des petites gauffrettes au chocolat que l’on va déguster sur notre balcon, avec un petit café commandé à la patronne pour 5000 rp. Que du bonheur !

Après, ce sera une bonne douche et tartinage de crème hydratante au vue de nos tronches cramées, après la session de surf…
Ce soir, un petit Warung à 10.000 rp et une bière au « the bus », un combi Volkswagen, aménagé en bar, avec pneus, planches et fûts de 200 litres en guise de chaises et tables, très sympa.

N’ayant pas eu de nouvelles, ni des saumons, ni des petits chocos (les suisses), nous rentrons nous coucher vers 23h. Il faut dire que la connexion internet est compliquée et sans carte sim, pas de 3G, ça n’est donc pas évident.

Dimanche 27 septembre

Aujourd’hui, vu les coups de soleil que nous avons pris au surf, nous décidons de rester cloitrés dans notre chambre. Nous en profitons donc pour faire deux articles sur le blog. Une petite pause déjeuner à notre cantine à 10.000 roupies, puis retour à notre chambre, sans oublier notre dorénavant traditionnel « café-gauffrette » à 16h.

Nous avons pu joindre Michael & Synnove, donc le rendez-vous est pris ce soir 19h00 à leur hôtel. Diner encore à notre cantine en leur compagnie puis, après avoir désespérément cherché à scooter, le « sunset café-concert », nous nous rabattons sur la terrasse déserte de leur guest house pour y boire une bière. Ce sera l’occasion pour Michael de nous raconter que ses parents habitent une maison hantée au milieu de la forêt norvégienne, avec toutes les anecdotes qui vont avec… Ça fait froid dans le dos ! Minuit, go to bed, avec toutes ces histoires de fantômes, bonne nuit…

Lundi 28 septembre.

Ce matin, nous rejoignons les petits saumons à 9h00, avec qui nous avons décidé de faire une journée scooter. Et ce matin, direction Selong Belanak. Mais une fois sur place, nous n’empruntons pas la plage « officielle » et décidons de parcourir les chemins de traverse. Et du coup, nous arrivons tout au bout de cette même plage, déserte. Nous profitons du panorama et des rochers battus par les flots pour faire des images.

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Nous repartons ensuite à la découverte des environs et tombons sur un groupe de femmes qui récoltent à la main des épis de maïs avec leur drôles de chapeaux sur la tête, avant d’arriver sur une autre plage vierge. La découverte continue et nous arrivons par une route tout juste tracée au bulldozer, au sommet d’une petite montagne qui surplombe la mer. La vue est superbe. Mais pour arriver en bas, une espèce de chemin de terre sableuse fait à l’arrache, non praticable pour une voiture, possible en 4×4, mais en scooter… On le tente quand même, au frein, à deux à l’heure. Comme il fait très sec, la descente est périlleuse, car ça dérape pas mal entre la terre et les cailloux. Donc prudence, surtout à deux sur les scoot.

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Les feux de brousse, pour laisser place à la culture d'huile de palme sont partout en Indonésie

Les feux de brousse, pour laisser place à la culture d’huile de palme sont partout en Indonésie

 

Petite superette au milieu de rien

Petite supérette au milieu de rien

On y arrive tant bien que mal au bout de dix minutes et on continue sur le chemin de terre, quand soudain nous tombons sur un bout de route bitumée, propre, au milieu de nul part, et seulement sur cinq cent mètres.  En fait ce bout de route passe devant un tout petit village, avec une école primaire. Les enfants sont dans la cour, et je propose aux petits saumons de nous arrêter devant l’école, pour voir la réaction des enfants, car en plus c’est l’heure de sortie.
Et ça ne rate pas, à peine arrêtés devant l’école et surtout devant ma caméra, tous les enfants se mettent à crier autour de nous, pour nous dire bonjour, et se faire filmer.

Nous reprenons notre route, et décidons de prendre un petit chemin qui nous mène de nouveau à une plage déserte qui traverse un terrain où des restes d’habitations subsistent, telles les ruines d’un tsunami. Les vagues sont puissantes et nous décidons quand même de nous y baigner. Du genre machine à laver, la mer est déchainée, mais on rigole bien tout les quatre, en faisant abstraction des micro crevettes qui piquent dans l’eau. Au bout de vingt minutes un gars d’une trentaine d’années arrive et se plante à côté de nos affaires, alors que la plage est immense et déserte.

Je sors le premier, rejoint par tout le monde et je tente de parler avec le gars, mais il ne parle pas anglais et répond toujours yes à tout ce que je lui dit. Bref, il reste scotché là et répond à son téléphone une où deux fois, sans rien nous dire.

Un peu agacés de sa présence nous décidons de partir. Nous démarrons les scooters et au moment de partir il nous fait un signe de la main : argent. Je lui réponds en souriant : « non, non ! bye ! »

Nous repartons sur la route bitumée qui nous emmène de nouveau sur la colline d’où nous profitons du panorama. Nous traversons de petits villages isolés et décidons de nous arrêter dans un « resto » qui affiche le célèbre « Bakso » (soupe aux boulettes goût poulet et nouilles cheveux d’ange) à 1000 roupies soit 6 centimes d’euros. Mais une fois de plus, la patronne m’explique « qu’un zéro a disparu ! » et que le vrai prix est 10000 roupies ! C’est vrai que ça n’est pas cher, mais par principe et comme son argument est bidon, je lui dit c’est 5000 roupies où rien. Elle me dit ok ! Bref, les petits saumons dégustent pour la première fois cette soupe frugale et nous repartons sur les routes à travers l’arrière pays.

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Vie de village

Vie de village

Nous croisons tour à tour des femmes qui fabriquent des sarongs artisanaux puis des femmes qui battent le riz dans un jardin. Une fois de plus je décide de m’arrêter, et avec l’autorisation des propriétaires nous entrons sur le terrain, histoire de faire des photos et des vidéos. Puis, après avoir demandé aux femmes qui travaillent, nous décidons avec Michael de battre le riz, après des explications techniques, ce qui va bien faire rire tout le monde ! Nous les remercions et repartons.

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Une pause en chemin pour apprécier des buffles se vautrant dans la boue au bord de la route, encore un dernier arrêt pour boire un verre dans un bar avec vue panoramique sur la plage de Kuta, et nous rentrons enfin au village vers 15h.

Vue panoramique sur le village de Kuta Lombok

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Une douche, un café-gauffrette sur la terrasse et nous retrouvons Synnove et Michael à 19h pour se faire un resto, recommandé par les petits suisses. Le Adi’s restaurant. La spécialité : le steak, frites, légumes. Nous prenons tout les quatre la même chose. Un steak de 200 grammes, avec frites maison, et une multitude de petits légumes, champignons et salade.
Le steak n’a pas le même goût que chez nous, mais c’est une « tuerie » ! A s’en manger les doigts, d’une tendreté incroyable, et des légumes parfais. Mais pour un prix de 90.000 roupies ! Soit 5,50 euros ! Le bonheur à ce prix là, ça vaut le coup.

Après cet instant de pur plaisir, nous allons tous les quatre nous désaltérer au « the bus », le fameux bar Combi Volkswagen.

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Puis, mis en quête de trouver un autre bar, en vain, nous finissons par accompagner les petits saumons au Yellow Flower, leur guest house, histoire de leur dire au revoir, et boire un dernier verre avec eux. Nous nous quittons cette fois pour de bon, mais nous promettant de nous revoir un jour, en France ou en Norvège, pourquoi pas ?!

Voilà dix jours passés sur cette île, très différente de Bali, du fait de sa religion, sa culture, elle est aussi moins touristique, plus authentique, avec des plages époustouflantes. Mis à part à Kuta Lombok, plus réputée, où malheureusement une certaine « mafia » opère au niveau des plages. Mais où aussi les parents forcent leur enfants à harceler les touristes en les déposant à scooter devant les endroits stratégiques, pour vendre des bracelets, et ça, pas pour des raisons de pauvreté. Les enfants, même de quatre, cinq ans, qui tendent a être agressifs si on ne leur achète pas.
Encore une dérive touristique due au fait que pour beaucoup d’indonésiens, tous les « blancs » sont riches, et il faut en profiter.

Mardi 29 septembre 2015
Ce matin, levé 7h30. Nos sacs sont prêts et nous avalons notre petit déj avant d’aller sur la plage, histoire de prendre en photo les grandes lettres « Kuta Lombok », et aussi de prélever un tout petit peu de ce sable si étrange qu’on trouve sur la plage. Le sable bille. Un litre de « benzine » dans le scooter et nous voilà repartis à Oka Home stay – Mataram. Le temps de récupérer nos affaires laissées à la patronne, de refaire nos sacs et nous prenons un taxi direction le port de Lembar…


4 Responses

  1. Aaaaaah, that meal was amazing!! <3 and so "expensive"!! 😉

  2. D'jo dit :

    Un peu en retard dans mes lectures, cet article avec les vidéos était très sympa ! J’aime comme tu manies la trique Laurent !

    • FreeAs2Birds dit :

      Merci mon Jo, nous avons eu plaisir à suivre tes aventures dans le désert. Et merci d’apprécier mon écriture.
      Je vais continuer dans le même état d’esprit et affiner mon style !!! 😉
      Bisous les Rourou !

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