Indonésie

Scoot’ trip au cœur de la vie balinaise (Episode 4 – Fin)

25 Mar , 2016  

Auteur : Laurent /

Mardi 15 septembre
Nous quittons Amed et notre couchsurfeuse Daphnée pour suivre une grande route qui longe des rizières à perte de vue. Sur notre trajet, nous prenons le temps de nous arrêter au Water Palace de Tirtagangga. Non pas un palais dédié au toilettes publiques (blague), mais plutôt un joli jardin avec de magnifiques plans d’eau, des fontaines, des sculptures, et des fleurs. Bien plus joli que tous les temples que l’on a déjà visité, ce palais de l’eau incite à la détente, la flânerie, et la zénitude. Il y a même une piscine ancestrale, alimentée par de l’eau d’une source chaude.

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Après cet arrêt tranquillité, nous prenons le temps de manger un nasi campur local sur la route, pour la modique somme de 5000 roupies, soit 30 centimes, record battu. L’indonésienne très souriante qui nous sert ne parle pas un mot d’anglais et ne peut donc pas nous donner le prix, alors je lui sors des billets pour qu’elle me montre celui qui correspond…

La route en direction de Padangbai, est sinueuse et descend dans une forêt luxuriante magnifique, pleine de bananiers et de cocotiers, un vrai plaisir.
Après deux heures de route nous arrivons donc à Padangbai. Une ville en bord de mer, dédiée à la plongée, mais surtout connue pour ses transferts en bateau. Sa petite plage face au débarcadère est pleine de bateaux de pêche et tous les bateaux en partance pour les îles Gili en fastboat (bateaux rapides), mais aussi Lombok par ferry donc pas vraiment faite pour la baignade, mais la vue est assez jolie.

La petite plage n’étant pas terrible, nous partons à la recherche de la white sand beach, qui est soit disant magnifique avec son sable blanc comme son nom l’indique. Après de longues minutes à arpenter les ruelles et sentiers des alentours, nous tombons sur un « péage » pour la plage. Fatigués par ce racket organisé, nous décidons de faire demi tour.
Et c’est en redescendant près du centre qu’un vieux bonhomme nous interpelle pour nous proposer un hébergement.
Je lui explique que l’on ne va pas rester, car la plage est payante. Et il s’insurge en nous expliquant que c’est illégal et que les plages sont gratuites, que l’on a pas a payer, etc, etc.

Ici, même les singes sont accros au Coca !

Ici, même les singes sont accros au Coca !

Pour l’heure nous préférons partir d’ici, direction Sanur beach.
Nous empruntons une grosse route, quatre voies, où les camions sont légion. La plupart transporte du sable noir dont nous traversons les nuages à chaque dépassement. Tout au long de la route, il y a des dizaines de sculpteurs de roche volcanique, destinée aux temples et autels, que ce soit pour le particulier ou pour les grands temples. Et eux aussi, avec leur grosses découpeuses créent des nuages de poussière noire.

La route longe la mer et nous tentons à plusieurs reprises d’aller faire un tour sur les plages qui la borde.
Sans succès, car encore une fois il y a toujours quelqu’un qui nous barre la route, ou nous interpelle avec un sifflet.
Un vieux, une femme, n’importe qui, pour nous réclamer de l’argent, juste pour aller vers la plage.

A cette occasion, nous tombons sur une femme qui nous réclame de l’argent. Seule au milieu de la route, avec son sifflet, habillée en civile, elle nous réclame de l’argent.
– Je lui demande pourquoi ?
– Elle me répond : « pour la plage ».
– Je lui demande : « vous avez une carte officielle, un ticket à me remettre, où va cet argent ? ».
– Elle ne répond pas.
– A ce moment là, excédés, nous lui disons que ce qu’elle fait est illégal que c’est du racket.
Elle ne répond toujours pas.
Ecoeurés nous repartons, et reprenons la route principale, non sans repenser au moment où nous avons prit un petit chemin pour trouver une plage et où j’ai roulé sur la tête de ce gros lézard vert qui traversait, qui a explosé en tirant la langue… Désolé…

Nous arrivons enfin à Sanur et nous nous garons rapidement à côté d’un bar sur la plage.
Un fauteuil sur le sable nous tend les bras et nous commandons un pancake et une boisson, faut bien se faire plaisir. Dommage que ce soit marrée basse et que la mer soit à 300 mètres du bord…
J’enlève le casque et mes lunettes et Alex me fait remarquer que je suis noir de poussière…
Je vais au toilettes du bar me faire…la toilette.

Nous reprenons notre scooter après cette pause, et nous mettons en quête d’une guest house pour la nuit. Nous arpentons les rues principales ainsi que les contre-allées de la ville. Une, deux, trois, quatre, de tous styles et différents prix, mais la propreté, c’est limite. Nous finissons par opter pour le Yulia home stay, 220.000 roupies avec petit déj inclus, soit dans les treize euros. Un peu plus cher que notre budget, mais pour une fois…
En revanche, c’est presque le luxe. Une grande chambre avec salon de jardin sur le balcon, une douche avec eau chaude, un joli jardin tropical, plein d’oiseaux, passion du proprio, et piscine, mais qui est en traitement en ce moment, dommage !

Ce soir c’est soirée de folie, pour les sept ans de notre rencontre, on s’offre aussi un resto sur la plage. Il y en a très peu, bizarrement, dans cette ville tout se trouve dans la rue principale, mais nous en trouvons quand même un. On se prend des calamars frais avec petit légumes et cocktails. Une folie de 12 euros, waouw ! Mais quel plaisir !
Retour à la guest house vers 21h30 et après un reportage de la télé française, grâce à la wi-fi qui marche pas mal, nous éteignons les lumières vers 23h00.

Mercredi 16 Septembre.
Un petit déj royal servi sur le balcon, café, toasts, beurre, confiture, et une assiette de fruits frais, à déguster sans retenue, on n’est plus habitué…

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Après cela, départ, et oui déjà, vers notre prochaine destination, la presqu’île de Bukit, à la découvert de Nusa Dua.
Site connu pour ses clubs et hôtels de luxe mais aussi pour ses superbes plages. A notre arrivée, pour accéder aux plages, un grand portail avec gardien qui nous demande le pourquoi de notre venue. Une fois entrés, nous constatons que c’est un site fermé, tel un sanctuaire, avec de belles rues, de beaux jardins luxuriants, où toutes les grandes enseignes d’hôtels sont présentes. Effectivement les petites plages sont magnifiques, mais les grosses enseignes de resorts ont la main mise dessus avec leur nouvelle clientèle chinoise omniprésente. C’est sûr que lorsque l’on vient ici en vacances où en voyage de noces, on ne voit pas vraiment le « vrai » Bali, et tout doit sembler idyllique.
Nous ne restons que quelques minutes, et après quelques images, un peu écœurés, nous partons.

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Nous nous arrêtons dans une rue en dehors de toute cette débauche de luxe, pour un petit resto local comme on les aime, et ce, pour déguster un nasi campur pour 10.000 roupies.
Après cela nous descendons plus au sud, tentés par d’autres noms de plages, mais c’est la déception. Tous les accès sont payants…
Nous continuons donc en direction de Jimabaran, avec sa grande plage mais les chambres dans le coin sont très chères. Nous furetons à la recherche d’hébergements pour l’arrivée de la tante d’Alex, Michelle dit « Minou », pour les intimes… Il s’ensuit une pléiade de resto de poissons et fruits de mer, puis un marché « très » local où l’on se perd quelque peu dans les ruelles glauques.

Nous rentrons vers 17h chez Victor, après douze jours de road trip, prévu initialement pour une petite semaine. Mais c’est bien ça la liberté.
Pouvoir profiter de tous les instants sans se soucier du temps qui passe !

Nous finissons la soirée en agréable compagnie avec Synnove et Michael un couple de couchsurfeurs norvégiens, deux autre couchsurfers polonais et Victor, autour d’une bière, au Dragon Paradise, dans le patio de la chambre d’hôtes, à évidemment parler voyage mais aussi jouer au poker.
Demain, départ pour une nouvelle île…

(Dû à la casse de l’objectif micro 4/3  14-40 de notre Olympus, toutes les photos ont été prises avec le Zoom 40-150)


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