Indonésie

Surfeurs, Macaque, et Bintang fraiche…

17 Fév , 2016  

Auteur : Laurent /

Mercredi 2 septembre

Nous allons dès le levé au petit magasin juste à côté, nous chercher de quoi petit déjeuner. Des petits pains avec du chocolat, enfin, du « coklat » qui essaye d’imiter le chocolat, et nous en profitons pour déposer notre linge sale à une « laundry » du quartier, un genre de pressing. Pour 7000 roupies le kilo, moins de cinquante centimes d’euro, le linge sera lavé, repassé et il sentira bon en plus, même un peu trop ! Puis, toujours dans le quartier, nous allons acheter une carte sim locale pour pouvoir téléphoner et avoir internet en cas de besoin.

Nous partons en début d’après-midi avec le scooter loué à Victor 50.000 roupies/jour (3 euros), en direction de Seminyak, une ville collée à Kuta.
La circulation est dense du côté de Kuta et des centaines de scooters se retrouvent dans l’avenue principale qui n’est q’une orgie de magasins, restaurants, massages, etc, pour le tourisme de masse qui vient à Bali, du monde entier et surtout les gros beaufs tatoués d’Australie. Nous sommes censé être à la fin de la haute saison, et l’on imagine mal le même endroit en plein été !

Nous arrivons près de la mer et l’on se gare par hasard près d’un resto de plage très connu ici, le « Double Six ».
Nous marchons un peu sur la plage et regardons les surfers. La plage est immense, aussi bien en longueur qu’en largeur et est bien adaptée aux surfers débutants, de part ses petites vagues. Il y a des bars, de petites paillotes tout du long et des transats par centaines, à perte de vue. Nous sommes tout de suite interpellés par les gars du coin : « transats, surf lessons, beer !?… »

Nous décidons de prendre un verre sous un parasol, affalés dans des sièges en billes, dans une gargote de plage, histoire de faire une pause. (A voir dans le mini film 2). Les premiers enfants viennent à notre rencontre pour nous vendre des bracelets. « No, thanks ! » Mais ce sera le défilé comme ça toutes les cinq minutes.

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Nous quittons le bar, et au moment de reprendre le scooter, nous voyons un homme avec un resto-moto qui vend des petits paquets à emporter. Du nasi campur, un plat local composé de riz avec quelques légumes, tofu, soja frit, un peu de poulet, enfin tout un tas de choses mélangées. Le tout pour 5000 roupies, à peine 30 centimes. C’est léger mais ça ira pour ce midi, enfin…pour trois heures de l’après-midi.

Nous passons devant un marché touristique principalement fournit en tee-shirt pour vacanciers où Alex fini par s’acheter un tee-shirt et une combi short, pour cinq euros. Mais après tous ces efforts, nous décidons, en passant devant un centre de massage, de s’offrir ce dont nous rêvons tant depuis un moment. Un verre d’eau fraiche pour nous accueillir et nous faire patienter et c’est parti pour une heure de détente totale pour 150.000 roupies à deux (10 euros).

Après l’après-midi fatigante que nous venons de passer, nous rentrons enfin direction chez Victor, notre couchsurfer.
Nous nous arrêtons quand même sur le chemin pour avaler un « Bakso », une soupe avec des nouilles cheveux d’ange, boulettes à base de viande et petits légumes.

Arrivée dans notre chambre, nous faisons la connaissance de Laura et César, un couple d’espagnols, eux aussi hébergés chez Victor. Nous descendons tous les quatre pour faire plus ample connaissance avec tous les habitants de la maison et notamment avec le macaque de Victor, « magic ». A peine en bas il me monte sur l’épaule, mais au bout de quelques instants, il pète un plomb, et en une fraction de seconde me laisse un coup de griffe ou une morsure derrière la tête, je ne sais pas trop. Heureusement que mes vaccins sont à jour…

 

Après ces présentations, nous décidons d’aller acheter quelques bières et de les partager avec tout le monde, Victor bien-sûr, Halim, Maya, les deux espagnols et Yan, un allemand qui squatte un peu chez eux. Nous passons la soirée à discuter dans le jardin de la maison juste en face, celle dont ils louent les chambres.

Vers 23h00, nous allons nous coucher, après cette première journée en Indonésie.

Jeudi, je vais récupérer notre linge dans la matinée, et nous restons un peu dans la chambre, avant de descendre discuter avec Victor, Laura et César. Victor propose une sorte de tour pour visiter l’île de Bali. Il dit servir de guide mais ne demande pas à être payer. C’est un peu bizarre…

Nous partons tout les quatre en scooter vers 11h30, avec Laura et César, plus Yan qui emmène une allemande qui loue une chambre, direction Uluwatu. Une plage de surfers réputée difficile. Une fois sortis de l’enfer de la circulation autour de Kuta, nous roulons sur l’autoroute puis arrivons dans les petites rues escarpées et pentues de la côte qui longe la mer, sur la péninsule de Bukit.

Soudain, barrage de police. Ils arrêtent et contrôlent tous les touristes à scooter. Je montre mon permis international, l’officier me dit : « parfait ».
Il contrôle dans le même temps Yan à côté de moi qui n’a pas de permis. Yan tente de lui glisser un billet dans la main, (la police indonésienne est l’une des plus corrompue au monde) mais comme nous sommes juste devant le commissariat le policier refuse. Il lui montre mon permis en disant : «C’est ça que je veux ! ». Mais pour vingt euros, au commissariat, il lui fera quand même une autorisation de circuler à la journée. Si ça c’est pas louche…
Surtout qu’ici on voit des gamins de dix ou douze ans conduire des motos, et apparemment peu de gens ont le permis.

Nous repartons pour la plage d’Uluwatu, spot célèbre de surf situé en contrebas d’une falaise de roche volcanique, où des dizaines de restaurants, magasins, bars, surf shop, sont accrochés. On se demande d’ailleurs bien comment tout ça peut tenir imbriqué. Entre les commerces, on peut descendre par un escalier en béton, jusqu’à une micro plage sous les rochers, presque comme une grotte, avec un peu de soleil qui passe à l’intérieur. C’est là que les vagues viennent s’écraser, et c’est par là aussi que les surfers partent pour accéder aux vagues à une centaines de mètres plus loin.

Nous trouvons un resto où nous installer, et avec une vue imprenable sur la mer en bas, nous regardons les surfers évoluer, en mangeant local, devant une bière bien fraiche. (A voir dans le mini film 2)

Un macaque vient faire son apparition à l’entrée du resto. Les gens passent soit apeurés soit le prennent en photo. Nous restons là une bonne heure et je tente le milkshake banane, un régal.

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Nous reprenons tous nos scooters sur le parking où la centaine de deux roues sont imbriqués eux aussi.
Yan et sa passagère nous quittent, et nous, avec Laura et César décidons de nous arrêter en chemin à la petite plage de Padang Padang. Il faut là aussi descendre des escaliers à travers les fissures de rochers pour y accéder. Petite plage magnifique dans une crique entre deux avancées de roches volcaniques, avec quelques petits restos qui vendent aussi des boissons. L’endroit est très connu et donc un peu surpeuplé . Nous trouvons tout de même une place où poser notre serviette et allons nous baigner. L’eau n’est pas très profonde et il y a pas mal de petits rochers sous l’eau, mais ça ira pour se rafraichir, dans une eau à 30°, et la vue est très agréable. (A voir dans le mini film 2)

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Nous reprenons la route une heure plus tard, cette fois direction Echo beach, pour montrer à nos amis cette grande plage de sable noir pour surfers. Nous l’avions découverte hier soir en revenant de Kuta. (A voir dans le mini film 2)

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Nous rentrons chez Victor vers 19h00 prendre une douche, puis nous emmenons nos amis au resto local où nous avons déjà prit nos habitudes. On choisit ce que l’on veut parmi les plats dans une vitrine, « non réfrigérée » ! J’entends déjà des gens crier : « vous ne vous rendez pas compte, c’est risqué, les plats ne sont pas au frais…, la viande, le poisson, les oeufs ! » etc, etc.

On se régale pour 1,50 euros chacun, boissons comprises. Mais on repart tout de même la bouche en feu, c’est ça de vouloir manger local ! Un petit tour au market pour acheter de l’eau et quelques courses pour le petit déj et nous rentrons tranquillement nous coucher.

 

(Dû à la casse de l’objectif micro 4/3  14-40 de notre Olympus, toutes les photos ont été prises avec le Zoom 40-150)


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