Indonésie

Scoot’ trip au cœur de la vie balinaise (Episode 2)

28 Fév , 2016  

Auteur : Laurent /

Nous traversons de multiples petits villages sur la route qui monte au nord de Bali, et pas mal de commémorations religieuses aussi.
Nous nous arrêtons au temple de Pura Lahur Batuku, où l’on nous équipe à l’entée d’un sarang obligatoire pour visiter ce temple, assez étendu, au milieu d’une forêt mais un peu décevant au final, car pas grand chose à voir.

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Atelier de batiks peints à la main sur notre trajet.

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Atelier de batik peints à la main, sur la route.

Nous continuons notre route pour atteindre les fameuses rizières en terrasse de Jatiluwhih, où l’on s’acquitte d’un ticket de 30.000 roupies pour les traverser à « un péage », juste à l’entrée du village.
Spectacle magnifique avec un soleil qui décline doucement dans un mélange d’ombre et de lumière sur ces terrasses à perte de vue agrémenté d’une douce fraicheur en cette fin de journée.

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Après avoir repris la route nous faisons un nouveau stop quelques minutes car la température a vraiment baissée du fait de l’altitude. Et oui nous sommes sur de petites montagnes et il ne fait pas plus de 15 degrés. Equipés de pantalons, chaussures, polaires, et blousons, ça faisait longtemps, nous revoilà parti vers Munduk. Après de grandes avenues nous montons sur les crêtes de la petite montagne, nous surplombons sur notre gauche deux grands lacs, et sur notre droite la mer.

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La nuit commence à tomber, et il nous reste encore une quinzaine de kilomètres, nous redescendons la montagne et la rue étroite serpente de plus en plus, et il faut éviter les trous et les bosses en permanence. La nuit maintenant est tombée, et sans éclairage public, je redouble d’attention, surtout en croisant camions, voitures et scooters qui circulent un peu n’importe comment. J’ai les mains gelées et nous avons hâte d’arriver. Nous atteignons enfin Mundunk vers 19h30. Le petit village qui s’étend sur une rue principale.

Je dépose Alex qui va faire la chasse à l’hébergement, comme d’habitude. Une, deux, trois,…quatre, cinq et nous jetons enfin notre dévolu sur la Taman Guest house. Une pension de famille, où l’accueil est sympa. Une chambre très mignonne, joliment décorée et très propre, avec un petit balcon avec fauteuils qui donne sur les montagnes avoisinantes, mais il fait nuit, on verra demain. Nous allons diner sur le resto terrasse au dessus des chambres. Et vers 21h30, fatigués de notre périple de la journée, nous nous endormons instantanément.

Mercredi 9 septembre, 9h00, nous prenons notre petit déjeuner, pancake banane miel, et café sur la terrasse du restaurant, face à la superbe vue des montagnes avec en bonus, la douceur du soleil, à cette heure, et la fraicheur du matin. Vers 10h30 nous démarrons le scooter, pas le temps de s’attarder. Les élèves de l’école primaire en face sont en récréation, tous habillés de leurs uniformes impeccables. Nous redescendons de la montagne par une route qui traverse une végétation luxuriante, une jungle, suivie de villages fleuris, et c’est très rafraichissant, car plus l’on descend plus la température remonte. Nous avons déjà repris vingt degrés et nous nous sommes dévêtus en conséquence.

Nous arrivons à Lovina, et après un petit tour des rues qui bordent la mer, nous nous mettons de nouveau en quête d’un hébergement. Après quatre visites, nous négocions « ardemment » une belle chambre dans une joli jardin avec superbe piscine, et petit déj, à 180 000 roupies au lieu de 300 000, soit 11 euros, au Padang Lovina, en échange nous acceptons de prendre l’excursion pour les dauphins dans la guest house, et surtout de ne rien dire aux autres clients…
De toute façon le prix de l’excursion est le même partout, car Lovina est « le » lieu pour voir les dauphins en pleine mer.

Après un Nasi campur délicieux pour déjeuner nous revenons profiter de la piscine, notre première, toute l’après-midi.
Elle est superbe et rien que pour nous deux, le luxe !

Vers 17h30, nous nous décidons quand même à aller faire un tour dans le village, et jetons notre dévolu sur un bar à touristes face à la plage, pour y admirer le coucher de soleil. Nous sommes en compagnie de tout un tas de retraités allemands, dont notre voisin qui fume sa clope tout en crachant ses poumons entre deux bouffées, et sirote un jus de fruits alors qu’il a surement derrière lui des trains entiers de bière, et pour qui le coucher de soleil semble être le dernier. Bref, je m’égare.

Nous buvons notre coup puis allons directement sur la plage pour admirer le coucher de soleil. C’est sublime, mis à part le fait que je marche dans une fourmilière sans m’en rende compte, qui me grimpent sur les jambes et se mettent à me piquer.

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Nous avalons ensuite un calamar aux légumes qui ne restera pas dans les annales, et aurait plutôt dû rester dans la mer.
Et nous allons direct au lit vers 21h30.

Jeudi matin, levé 5h30. Notre « guide » vient nous chercher et nous indique le bateau sur la plage dans lequel nous allons embarquer, en compagnie d’un couple de jeunes Hollandais. Départ à 6h00, et le soleil dernière nous commence à se lever. Nous arrivons en quelques minutes sur le site. Malheureusement nous ne sommes pas seuls. Une trentaine de bateaux au moins sont autour de nous, le moteur au ralenti, attendant le moindre signe de dauphins. Le soleil se lève enfin dans une lumière rouge orangée magnifique au dessus de Lovina, derrière les petites montagnes. Soudain je vois des ailerons à quelques mètres de notre bateaux. Et là, la folie ! Tous les bateaux accélèrent comme des fous en direction des petits dauphins qui commencent à sortir de l’eau pour respirer. Ils disparaissent instantanément. Et ce sera comme ça à chaque fois. dès que quelqu’un va repérer un groupe de dauphins qui nage en surface, ce sera la ruée, et les dauphins plongeront.

Évidemment nous sommes contents de voir ces dizaines de dauphins d’une petite espèce, sortir de l’eau, par dizaine, en rythme, comme un balai, et même voir parfois certains faire de petits sauts, comme cette maman avec son bébé.
Mais la méthode pour les voir est discutable et s’apparente plus à une traque qu’à une observation. Mais c’est le business dans le coin, et chaque bateau veut satisfaire ses clients.

Vers 7h30, nous ne sommes plus que huit bateaux et la ruée est moindre. On voit bien les mammifères sans trop les déranger et c’est magnifique de les voir évoluer en douceur et dans le calme. Nous reprenons le chemin de la plage vers 8h30, et nous discutons un peu avec les hollandais de la façon dont s’est déroulée l’excursion, qui gâche un peu le plaisir.

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Nous retournons prendre notre petit déjeuner à la guest house, puis Alex va faire la sieste pendant que je rédige le blog sur la terrasse de la chambre.
Nous retournons manger au resto « Bob Marley » un délicieux nasi Campu avant de retourner à la guest house. Nous devions partir aujourd’hui, mais tout compte fait, nous ne sommes pas à un jour près. Pourquoi se presser alors que la piscine nous appelle de son eau fraiche et nous invite à nous relaxer toute l’après-midi…

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Nous ne ressortons qu’en toute fin d’après-midi pour aller acheter de quoi se faire un apéro sur notre terrasse avant d’aller manger un mie goreng avec pâtes fraiches, dans un market local, où les gens nous regardent avec curiosité. Pas souvent de touristes ici. Mais le repas s’avère délicieux, dans ce petit resto familial, préparé par le chef de famille assisté de sa femme et de leur jeune bébé, tous très souriants. Une addition de 23.000 roupies, soit 1,40 euros à deux, avec une grande bouteille d’eau. Retour à la base, un petit film sur l’ordi avant de se coucher.

Vendredi 11 septembre.
Après un bon p’tit déj nous profitons une dernière fois de la piscine. J’en profite aussi pour faire quelques jolis plans vidéos du jardin exotique et de la guest house. Les sacs sont prêts, je paye les 350 000 roupies pour les deux nuits, une vingtaine d’euros et vers dix heures trente nous prenons la route. Nous essayons de longer la route de long de la mer direction Amed. Nous prenons le temps sur le trajet de nous arrêter voir une jolie cascade indiquée par simple petit panneau. Et ce sera l’occasion pour Alexandra de voir son premier ananas, en « vrai » dans la nature. Et rouge en plus de ça !

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La côte devient plus sauvage, peu propice à la baignade et le vent souffle fort. Nous nous arrêtons en chemin sur un warung local (resto) avec vue mer. Nous faisons « encore » l’erreur de ne pas demander les prix avant de s’assoir et une fois de plus le prix de l’addition est farfelue et lorsque je demande le détail, la « patronne », une vieille femme voilée, n’arrive pas à trouver les bons prix pour arriver à son total et elle s’embrouille toute seule…

Nous arrivons vers 16h30 à Amed. Petit village, ou plutôt un ensemble de petits villages en enfilade sur une petite route qui longe aussi la mer, avec une alternance de montées et descentes entre chaque plage. C’est assez touristique et les restaurants, hébergements et clubs de plongée s’enchaînent sur ce spot très connu. Mais le style est encore assez préservé et les bâtiments se fondent assez bien dans le paysage.

Maintenant, reste à trouver où dormir…


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