Vendredi 4 août
Levé 8h30 pour un petit déj sur la table basse dans le jardin, comme tous les matins, en discutant avec César et un australien.
Alex se lève vers 10h30 et nous disons au revoir à nos amis espagnols qui partent faire le tour de Bali en scooter, avec qui un super feeling est passé. Mais nous avons échangé nos coordonnées et l’on va surement se revoir…
Nous sautons sur notre scooter vers 11h30 direction le célèbre temple de Tanah lot. Une fois sur place nous en profitons pour déjeuner dans un des vingt resto locaux près du parking. Une fois le repas terminé, nous nous dirigeons vers le temple, et nous passons à peine la porte d’entrée très joliment décorée que nous sommes directement alpagués par un gars qui nous parle au micro : « ticket here, ticket here ! » Je me retourne et lui réponds : « wait a minute ! » Ce que ça peux être ch…. d’être pris pour des moutons de touristes sans pouvoir respirer un instant !
Bref, nous payons notre entrée, et nous descendons une rue où des centaines de magasins à souvenirs pour touristes nous haranguent au passage…, passage obligé en fait pour aller au temple.
Nous nous arrêtons devant un magasin où dorment sur une table, des Luwaks (civettes asiatiques). Animal à fourrure que l’on nourrit de café en grains qu’il ne mâche pas et ne digère pas, que l’on récupère plus tard, fermentés dans les excréments, pour les vendre. Le plus cher café au monde, pouvant atteindre 750 euros le kilos. Il parait que c’est délicieux…
Juste à côté des Luwaks, suspendus à un morceau de bois, deux énormes chauve-souris, suspendues par les pattes, à moitié endormies, restent là, sans êtres attachées. Un mâle et une femelle, vu les attributs…
Nous arrivons enfin à l’entrée du temple. Un temple immense construit au bord de la mer sur un promontoire rocheux dont une partie est sur un îlot de roche volcanique. Nous parcourons toutes ses allées réparties sur une centaine de mètres avec de petits autels ici et là, pour les cérémonies. Mais la partie principale est sur l’îlot qui est accessible uniquement à marrée basse, battu par les flots d’une mer assez brutale sur ce côté de l’île. Le temple est magnifique, et sa construction au bord du précipice de roche volcanique érodée à sa base, le rend encore plus impressionnant.
Les chinois, adeptes du selfie !
En fin d’après-midi nous retournons du côté de Echo beach et Canggu beach, deux plages de sable noir, contiguës, pour nous installer dans deux transats et prendre une bière en attendant le coucher de soleil, face aux surfers. Le coucher de soleil et sa lumière orangée sera malheureusement écourté par les nuages bas, mais ça n’est pas très grave c’est beau quand même, et on en verra d’autres…
Dans un petit resto sur le boulevard proche de chez Victor, où nous partons diner, nous faisons la rencontre du propriétaire des lieux, un « papy » très sympa qui a pour passe temps de peindre des pancartes publicitaires pour s’amuser, et cuisine aussi très bien ! Cuisine plutôt chinoise cette fois.
Samedi matin, glandouille et petit déj, comme d’hab, dans le jardin.
Après le déjeuner nous demandons à Halim où pourrions nous prendre un cours de surf. Il a un copain qui donne des cours sur Echo beach. Nous partons tous les quatre avec Maya en scooter, trouver son pote quelque part sur la plage. Une fois son copain trouvé, il nous conseille d’aller plutôt sur Kuta beach, car les vagues ici aujourd’hui sont un peu trop « méchantes » pour des débutants. (surtout pour Alex, moi j’en ai déjà fait ! Lol)
Nous repartons tous direction Kuta beach, en prenant un raccourci qui nous fait traverser de magnifiques rizières en escaliers.
Une fois sur la plage, le copain d’Halim et son frère nous emmènent dans l’eau avec les planches, après quelques explications techniques. N’ayant jamais refait de surf depuis mon accident au genou, ce sera tout où rien. Halim et Maya restent sur la plage à nous regarder, assis à une table. Je crois qu’ils sont content d’être là, car ça les sort un peu de leur maison.
Premier essai, première vague, et tout se passe bien, je suis debout sur la planche et mon genou va bien. Alex aussi se débrouille bien pour une première fois et se lève presque du premier coup. Après une demi heure avec nos « profs », ils nous abandonnent à notre sort et nous continuons seuls. En tout pendant une heure et demi nous nous amusons à surfer les « tubes ». Non je rigole, on restera sur de petites vagues. Mais c’est bien pour une reprise, pour moi, et pour un début pour Alex. Même si Alex surfera, à la fin, plus sur sa planche que sur les vagues, lol ! Et ses genoux « poncés » s’en souviennent.
Après le surf on en profite pour boire un coup avec eux et leur potes sur la plage. Puis on paye nos « profs de surf ». 500.000 roupies pour les planches et les cours. Ca fait trente euros. Nous quittons la plage en remerciant tous les gars sympas qui étaient là, les profs, les cousins, les frères…
Halim et Maya retournent chez eux et nous profitons d’être dans le coin pour arpenter les rues de Kuta, Seminyak, et Legian, trois villes tellement collées qu’on ne voit pas la différence entre les trois. L’avenue principale qui relie les trois est saturée de magasins, bars, discothèques, sur des kilomètres, pour le plus grand bonheur des touristes du monde entier, et surtout des australiens qui résument Bali à ce seul endroit. Toutes les rues transversales que nous prenons, quelles qu’elles soient, sont toutes pareilles, pas un millimètres qui ne soit occupé par un commerce à touristes. Ah le tourisme de masse ! La rue qui longe la mer, elle, est squattée par tous les gros « resorts » avec vue sur mer qui rivalisent de luxe pour attirer une clientèle fortunée qui passera ses vacances sur les transats de l’hôtel.
Après ce triste constat du célèbre Kuta Bali, nous rentrons à la tombée de la nuit nous restaurer dans notre « quartier » et faire un skype au market du coin avec Claire et Minou, respectivement la copine et la tante d’Alex, qui vont bientôt nous rejoindre sur Bali. Nous profitons donc que le « Circle K » offre la wi-fi gratuite pour l’achat d’un article ! Faut bien se débrouiller…
(Dû à la casse de l’objectif micro 4/3 14-40 de notre Olympus, toutes les photos ont été prises avec le Zoom 40-150)
