Philippines

Le paradis ? c’est (presque) ici ! (épisode 1)

25 Jan , 2016  

Auteur : Laurent /

 

…suite du lundi 24 août.
Nous avons quatre heures trente de trajet avec deux heures de piste boueuse au départ, puis le reste de « vraie » route.
C’est en début d’après-midi que le van nous dépose à Corong Corong, une plage réputée et moins « bruyante » que le centre d’El Nido. Nos sacs sur le dos, nous arpentons à pied les guest house qui longent la plage. Les prix sont assez bas et pour cause. Il n’y a plus vraiment de plage. Le sable a disparu, et restent seulement des rochers plats, habituellement sous le sable. L’explication des locaux : le dernier typhon. Mais le sable n’est jamais revenu… Il y a semble t’il une autre explication un peu moins connue…celle de la disparition du sable. Quel dommage car le panorama est superbe devant nous, avec ces montagnes et ces bouchons de lave noirs recouverts de végétation, qui surgissent de la mer.

Du coup nous décidons de tirer un peu plus loin en prenant un tricycle, jusqu’à « Las Cabanas », réputé dans le coin. Une fois déposés au bord de la rue, nous devons marcher dans un petit chemin boueu sur trois cent mètres pour atteindre les trois quatre guest house sur la plage, mais les tongs collent et glissent dans la boue, et avec notre chargement, c’est pas évident ! La plage est jolie, au bout d’une anse, même si le sable manque là aussi un peu par endroit. Les hébergements sont trop chers pour nous, même en cette basse saison. Entre 1000 et 2500 pesos. (20 à 50 euros) Et pas trop moyen de négocier.

P8240932
P8240933

Du coup, re- tricycle et départ pour El Nido. Ici tous les trajets pour faire quelques kilomètres sont à 150 pesos avant négoce.
Ils se sont tous mis d’accord. Mais pour 100 ils acceptent. Alors qu’un philippin paye 20 ou 30. Ah les touristes ! Nous sommes toujours vu comme des dollars ambulants !

Bref… Une fois arrivés nous tentons notre chance pour trouver une chambre sur la plage, mais après trois autres essais, les prix sont trop élevés malgré des chambres parfois douteuses. Nous nous replions quelques deux cent mètres en arrière et dégotons une chambre propre dans une guest house familiale pour 600 pesos la nuit (12 euros). Elle est presque collée à la montagne, au fond d’une allée, près d’un hôtel en construction, et d’une maison où le jardin est un dépotoir. Mais on en a vu, et en verrons d’autres.
Nous sommes au premier étage et nous disposons d’une terrasse commune sympa, où nous pourrons prendre nos petits déj !

 

P8260963

Vue de notre terrasse

P8260965

Chemin d’accès à notre guest house

Une fois installés nous partons faire un tour du village et de la plage. Enormément de tricycles tournent en ville à la recherche de clients. Il y a pas mal d’écoles de plongée, des restos d’expat, des magasins de fringues, enfin tout pour les touristes.

P8260967

P8261007

Un joli sourire philippin !


P8260969

P8260976
Sur la plage, sont alignés les restaurants et les bars. Nous repérons aussi les restos pour locaux où le prix du plat est à 50 pesos, soit un euro.

P8260971
P8260974
P8260980
P8260982

A notre retour à Mountain Side Inn guest house, nous rencontrons un couple de suisses avec qui nous partons en fin de journée prendre l’apéro sur un bar de la plage, en écoutant un concert reggae. Ils sont sympa et comme d’habitude nous échangeons nos impressions sur les voyages et les pays visités.

Pour le diner ils décident de se faire un repas de poisson sur la plage, alors que nous nous replions sur de la local food dans un boui boui du village.

Nous allons nous coucher équipés de nos boules quiès, car ici, c’est la vie de village même si c’est très touristique. Les dizaines de coq en compétition chantent tout le temps même parfois la nuit, plus les chiens qui aboient ou se battent, les locaux qui se réveillent à cinq heures, plus le chantier en construction et les motos qui passent dans la rue…

Mardi matin vers dix heures, nous louons un scooter et nous voilà parti, dans le but de découvrir le nord de l’île. Un peu au hasard nous tombons sur un panneau waterfall (chute d’eau). Nous empruntons la piste défoncée et pleine de cailloux pour atterrir au milieu de nul part où un chemin est censé aller à la chute d’eau. Un ado qui est posté dans une petite cabane nous demande 20 pesos pour garder notre scooter. Mais comme la chemin pour la chute d’eau semble compliqué je lui demande de nous y accompagner.
Il accepte et nous marchons près de quarante cinq minutes dans la jungle, traversons cinq fois la rivière. Sur le chemin nous rencontrons une multitude de papillons bleus, jaunes, noirs, magnifiques, et nous arrivons enfin à cette cascade très jolie, plutôt « aménagée » pour pouvoir s’y baigner comme dans une piscine. Elle se trouve sur une propriété privée et nous devons payer 200 pesos. Nous en profitons donc pour nous y baigner et rester une bonne heure avant de reprendre la route.

P8250952
P8250953

Direction cette fois une plage très réputée de l’île mais pas évidente à trouver : Nacpan Beach.
Isolée au fin fond d’un chemin dans un petit village, nous devons nous arrêter pour payer une taxe environnementale à un homme en uniforme dans une guérite. Cet homme, à qui je ne manque pas de demander où va cet argent exactement…

Nous arrivons sur cette plage immense où sont déjà garés quelques scooters.
Effectivement le plage est magnifique, étendue dans une anse de quelques kilomètres, des cocotiers sur tout le rivage, une petite île en face, et juste deux petits resto en bambous, ce qui garde un aspect nature à l’endroit. Ça n’est n’est pas fait pour nous déplaire ! La mer est belle, bleue turquoise comme d’habitude et les vagues qui déferlent sont le terrain de jeu des quelques personnes qui se baignent. Une assiette de calmars frits et un fried rice plus tard, nous allons à notre tour nous éclater dans les vagues.

Une fois exténués d’avoir jouer comme des gamins dans les vagues, nous reprenons en fin d’après-midi le scooter afin de ne pas rentrer de nuit.

P8250957
P8250959

Un diner dans un resto local, un verre sur la plage affalés dans des coussins en écoutant le concert de soir (de reggae), et la nuit sera douce.

Mais qu'est ce que c'est que cette matière...

Mais qu’est ce que c’est que cette matière…

Ça a l'air appétissant, mais en fait c'est que du gras !

Ça a l’air appétissant, mais en fait c’est que du gras !

P8261033
P8261044

Art photographique où délire de l'artiste ?!

Art photographique où délire de l’artiste ?!

P8261084
P8261090

Mercredi matin nous profitons encore un peu du scooter que nous devons rendre à 10h en nous faisant une petite balade sur les hauteurs alentours pour profiter du panorama.
On retourne ensuite bosser un peu sur le blog à la terrasse de notre guest house en sirotant quelques cafés. Nous avons vue directe sur le chantier à côté d’où les ouvriers nous font signe bonjour.

Lolo au boulot !

Lolo au boulot !

L’après-midi nous nous baladons dans le village histoire de découvrir et de passer le temps. Alex s’achète des bracelets de chevilles pour faire un peu plus vacances et moi je tombe sur un magasin d’impression de tee-shirt. Comme je suis en déficit de tee-shirt depuis trois disparitions, je décide d’en faire un avec le logo Freeas2birds évidemment, pour la modique somme de cinq euros environs. Le gars du magasin me demande d’ailleurs de faire une photo avec lui en portant le tee-shirt. Il est fier de sa réalisation et moi aussi…

DSCF5287[1]

Une petite sieste en fin d’après-midi, et nous ressortons pour diner et croisons les ouvriers du chantier en train de manger et boire au milieu des parpaings. Ils nous invitent à boire un coup et nous entrons au milieu du chantier. Ils se présentent tous à nous et le chef du chantier nous fait goûter du rhum Philippin. Il insiste pour que nous mangions avec eux, c’est très sympa, mais je refuse gentiment en voyant la tête des poissons, prétextant un rendez vous avec des amis.

…A suivre


2 Responses

  1. Mamounette dit :

    Quelle dure lutte que la vie au bord des plages philippines :
    Trouver où coucher, manger, marcher, nager, négocier…

    • FreeAs2Birds dit :

      Oui mais manger local ici c’est pas si évident que ça peut paraitre, on doit se contenter de ce qu’il y a. Et il y a pas mal de personne qui seraient rebutées à manger où l’on a mangé, et ce que l’on a mangé… On ne peut pas dire que l’on se soit régalé.
      C’est d’ailleurs là-bas que l’on a perdu au moins trois kilos chacun. Mais tout ça n’est pas bien grave…ça fait parti du voyage !

Répondre à FreeAs2Birds Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *