Russie

Notre entrée sur le territoire Russe…

26 Mai , 2015  

Auteur : Laurent /

Départ de Riga le 17 mai 2015 à 19h15 pour quinze heures de bus direction Moscou.

Passée la sortie de la ville, la route étant en très mauvais état, cela ressemble plus à une piste de brousse qu’à une autoroute, et ce jusqu’à la fin du trajet ! Pas évident pour dormir…

Après trois heures et demi de route et un arrêt pour prendre des passagers dans une bourgade au milieu de nul part, nous sommes arrivé à la douane russe. C’est là que nous avons re-découvert ce qu’est un vrai poste frontière.

Le car s’arrête. Il arrête son moteur, quelqu’un frappe à la vitre de la porte. La porte du car s’ouvre, et là deux militaires montent, se répartissent à l’avant et l’arrière. Et là, le visage froid, sans aucune expression, (le sourire en vacances), ils commencent à demander les passeports de tout le monde, à vérifier les identités, pour ensuite partir avec, après les avoir tous ramassés.

Moment de silence. Plus personne ne parle. Sentiment étrange. Nous sommes en territoire ennemi ou quoi ?!
Une heure plus tard, enfin l’hôtesse du car revient avec nos passeports. « Ouf, rassurés, nous allons enfin repartir ! »

Le car redémarre , il stoppe de nouveau vingt mètres plus loin, et là, le chauffeur fait une annonce, en russe, et tout le monde se lève, se rhabille, prend ses affaires et descend du car. Nous faisons de même, sans trop comprendre, mais apparemment il faut reprendre nos gros sacs dans la soute, nos petits sacs à dos, ainsi que tout notre fourbi, et se présenter à un nouveau contrôle des passeports et des visas, ainsi que le passage des bagages aux rayons x.

Nous nous mettons dans la queue, et notre tour arrive. Nous passons devant l’officier de l’immigration qui nous scrute de haut en bas à plusieurs reprises, avec nos passeports européens. Au bout de cinq minutes, bam !, le passeport est tamponné.

Je me dirige vers le contrôle suivant, et je fais l’erreur de passer avec mon sac à dos sous le portique de détection, et là l’officier se rue vers moi en braillant en russe. Je l’arrête tout de suite par un « je ne comprends pas ! » Il me regarde et m’indique que je dois tout poser à côté, vider mes poches, etc, malgré tout je sonne toujours sous le portique. Peut être ma grosse ceinture, du coup il me laisse passer, mais sa collègue juste derrière me demande de repasser toutes mes affaires au rayon x, qu’elle va scruter très attentivement.

Nous patienteront ensuite dans une petite salle d’attente, que la soixantaine de personnes soit passée. Et là l’autorisation de remonter dans le car est donnée, il est deux heures du matin.

La Russie veut bien de nous…

 


3 Responses

  1. LE ROY FREDERIQUE dit :

    rien qu’en lisant sueur froide, alors dans la réalité j’imagine le cœur battant à 100 000. Enfin c’est bon, que le voyage continu BISOUS

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