Arrivée en gare de Irkoutsk, 26 mai 2015, 7h23, (3h23 heure de Moscou).
Nous quittons nos colocataires du Transsibérien, Volker, Yannick, et « mamie » Oyun.
22 minutes d’arrêt. Une dernière photo sur le quai, deux trois dernières blagues, et on se dit qu’on essaiera de se revoir, pendant nos tours du monde, pourquoi pas ?!
On se prend tous dans les bras, comme si on se connaissait depuis mille ans, et on s’éloigne en se retournant une dernière fois pour un coucou, et un sourire, comme toujours.
Nous sortons de la gare. Elle est assez grande, tout en longueur, assez jolie et propre.
Peinte en blanc et vert pastel, comme pas mal de gares sur notre trajet.
Nous cherchons un bar ou faire une pause café et nous retirons de l’argent.
Premières impressions de la ville, devant nous une jolie pagaille entre les taxis, les bus, minibus, les voitures et les tramways, qui semblent-ils, ont passés aisément leur cinquantième année, et fonctionnent toujours !
Après avoir étudié notre guide touristique, nous sautons dans le tram n°4 A, qui nous mènera devant l’office du tourisme, cela après avoir fait le tour de la ville et ce, pour la modique somme de 24 roubles à deux, soit 34 centimes d’euros.. Le tram à l’air encore plus ancien à l’intérieur que vu de dehors. Les gens nous regardent tous avec nos gros sacs à dos. Le vendeur de ticket, qui mange ses graines de tournesol en travaillant, nous indique le moment de descendre.
Brève halte à l’office du tourisme, un thé nous est offert, et une fois les renseignements pris, et un plan en poche, nous décidons de partir directement à Listvyanka voir le lac Baïkal. Le tour de la ville de Irkoustk nous ayant un peu refroidit.
On se dirige vers le marché pour prendre un minibus, comme on nous l’a indiqué. Et pour quatre euros à deux, nous voilà parti pour une heure de route, direction le lac le plus pur et le plus profond du monde. Le chauffeur roule à fond, tout en téléphonant…
La navette nous dépose près du petit port. Et là, devant nous, nous découvrons ce superbe lac à l’eau translucide, et derrière, une chaine de montagne.
Nous décidons d’aller manger un bout, mais erreur de débutant, nous allons dans un truc à touriste, deux mini salades et deux boissons pour 20 euros, avec en prime de la musique techno.
Notre salade avalée, direction une auberge de jeunesse trouvée dans notre guide. 20 minutes à pied, chargés comme des mulets sous le soleil et dans une rue en pente. Mon genou m’en veut encore !
Une fois arrivé, accueil mitigé, on prend une chambre, et on repart en ville, histoire de découvrir.
Le temps à changé et la pluie s’est mise à tomber. On essaye de rentrer dans un petit marché, et on se rend compte que tous les étales vendent la même chose, du poisson frais, fumé. Spécialité sibérienne. On renonce.
Avec le temps, on ne voit plus grand chose, et l’on décide de « s’échouer » dans un petit bar local, ou cinq six personnes ont fait comme nous. On boit un coup et on s’en va direction notre hébergement, vu que la wi-fi gratuite est tellement efficace, qu’on ne peut même pas envoyer un mail.
Un douche, et on dîne en compagnie de trois allemands, qui ont décider de picoler de la vodka et de la bière.
Trop crevés, on décline leur invitation et go to bed.
Lendemain matin, c’est Alex qui me réveille ! Quoi, c’est pas vrai ?! Alex qui te réveille ! Et oui, exténué par les mauvaises nuits en train, j’étais comme une serpillère, alors qu’Alex, n’a fait que dormir dans le train…
Ce matin il fait de nouveau beau temps. On laisse nos gros sacs à la patronne de l’auberge de jeunesse et on part en quête du point de vue indiqué sur le plan. Cinq kilomètres plus loin, en longeant le Baïkal, on arrive enfin au chemin qui monte au point de vue. Encore deux kilomètres de montée sous le soleil, et là devant nous, un télésiège. Et oui, Listvyanka est aussi une station de ski. Bon, ok, une remontée, et deux pistes parallèles.
Une fois arrivés, pause déjeuner frugal, au resto-bar de la « station », des Springles, et une mini crêpe aux fruits, en admirant le panorama, face au lac. On aurait préféré une tartiflette et un choco-rhum. (N’est ce pas Francky ?).
En repartant on ne résiste pas à l’envie d’aller toucher la neige qu’il reste sur la piste en en ce début de printemps Sibérien. Il fait quand même près de vingt degrés.
On file au point de vue, et on admire le panorama exceptionnel. Il fait beau, face à nous ce superbe lac aux dégradés de bleu, derrière lui, les monts Khamar Daban sont encore partiellement enneigés, et derrière nous une forêt de sapin, le tout dans un calme absolu. Un spectacle magnifique.
Nous immortalisons la scène, et redescendons.
Mon genou étant en train de rendre l’âme, avec Alex nous décidons de tenter l’auto-stop, pour les cinq kilomètres du retour.
On s’arrête sur le bord de la route, Alex lève le pouce avec son sourire « LIDL » (private joke), sourire exagéré, et là, miracle ! La première voiture s’arrête ! Je monte à l’avant gauche, Alex derrière. Et oui, particularité dans le coin, il y autant de voitures avec le volant à droite, qu’à gauche !!! (imports de voitures d’occasion japonaises).
Un russe costaud et rustique au sourire, «Sibérien», nous mènera juste devant « notre » rue, ou il déposera aussi son collègue. Je lui jète un « Spassiba », et nous remontons la rue à pied.
On se demande comment les habitants du coin, où il n’y a pas grand chose à faire, peuvent s’occuper, et surtout l’hiver, où comme on le sait en Sibérie, il fait très froid (d’où leurs double fenêtres), mis à part la vente de poisson fumé, et les touristes en été.
Dans la rue qui mène à notre hébergement, nous passons en revue les différentes maisons.
Les maisons typiques russes en bois, qui n’ont plus d’âge, et qui tiennent debout par miracle, et ceux qui se font construire des « châteaux » tout en bois, mais aussi ceux qui aménagent des chambres d’hôtes.
Tous s’affairent en ce début de printemps, à préparer la saison touristique, à réparer ce qui peut l’être avec les moyens du bords, ou à commencer leurs potagers.
Nous quittons l’auberge de jeunesse, attrapons au vol une navette dans la rue principale et retour Irkoustk.
Un coup de tram plus tard, nous débarquons à L’Amiral Hostel, situé dans une cité un peu glauque.
Accueil très sympathique des propriétaires.
Une douche, un repas avec deux français, deux articles postés sur le blog et sleep.
Et pour vous faire rêver encore un peu, d’autres photos du Baïkal…
Demain, départ pour Oulan-oude en Transsibérien, mais cette fois nous longerons le Baïkal…
Coucou les 2 !
Profitez bien de la Russie !
Essayer couch surfing on ne sait jamais. Toujours su bon moyen de découvrir la véritable hospitalité des russes !
Bises à vous 2
Merci ! Oui on a fait 3 nuits chez un couchsurfer super à Moscou. Tu as du louper l’article « sans les gens de Moscou… » on raconte notre séjour là bas ! Bisous
Trop beau ce lac !!!!!!!!!!!!!!
Et encore plus beau en vrai…
Pas vu Michel strogoff??? à. Suivre
Non, pas encore… 🙂
Superbes photos ! Le lac Baïkal, encore un endroit que je découvrirais bien…
Merci c’est sympa ! Effectivement c’est à voir…