Avant le départ

Et après le travail, on fait quoi ?

30 Avr , 2015  

Auteur : Alexandra

Après 7 ans et demi, j’ai mis fin à mon contrat de travail, un CDI. Nous nous apprêtons à mettre fin à une « vie normale  » dans une société « normale » pour faire un saut dans l’inconnu… Une vie de nomades, de vagabonds, faite de rencontres et de découvertes quotidiennes mais aussi de mésaventures (et oui, on n’est pas dans le monde des Bisounours non plus !).

Certains de mes ex-collègues s’étonnaient de tant de « courage », de « folie », et me disaient qu’ils m’enviaient mais n’auraient pas le cran de le faire de toute façon. (Un groupe de 3 collègues masculins m’a même dit que j’étais plus « couillue » qu’eux 3 réunis !!)

Alors maintenant je veux désacraliser le concept du « tour du monde » ou du « partir à l’aventure et tout lâcher » …

Nous ne sommes pas des surhommes ou aventuriers de haut vol qui allons traverser les continents à la seule force de leurs mollets, ni des explorateurs du temps jadis qui n’avaient que leurs boussoles et les étoiles pour s’orienter. Nous partons juste à la découverte d’un monde où tous sont connectés, chaque auberge, camping et hôtel est référencé, commenté et localisé par les autres voyageurs. Nos moyens de transports seront des bus, avions, trains, qui finalement, fonctionnent plus ou moins comme chez nous et qui sont empruntés par des êtres humains comme vous et moi. Nous ne partons pas au fin fond des jungles et déserts seuls, nous allons à la rencontre d’autres cultures et de leurs habitants… Et les autres habitants du monde ont les mêmes besoins que nous, à savoir entre autres,  se nourrir et dormir. Donc de se coté là, on trouvera toujours de quoi manger, et de quoi se reposer (même s’il faut taper aux portes et provoquer la solidarité si besoin).

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Je me rappelle il y a quelques années, avant même que l’idée d’un long voyage autour du monde ne germe dans ma tête, je m’imaginais que les « tourdumondiste » traversant les pays et les continents étaient des sportifs accomplis, capables de porter leurs sacs énormes toute la journée sous le soleil écrasant d’une contrée exotique et angoissante. Ils n’avaient peur de rien et dormaient à la belle étoile, affrontant des hordes de bêtes plus curieuses les unes que les autres. Mais après avoir voyagé la première fois à la manière « routard », je me suis aperçue que ça n’avait rien à voir avec un défi sportif, que cela ne nécessitait pas plus de courage que d’affronter l’administration française (ouppsss désolée), que finalement, on peut faire confiance en la bonté de l’être humain et qu’il y aura toujours une bonne âme pour nous dépatouiller d’une galère à l’autre bout du monde.

Les rencontres avec d’autres voyageurs, lors des Festivals des Globetrotteur (ABM), ont fini de me donner la certitude que les voyages au long cours, tels des nomades en vadrouille, sont à la portée de tous ceux qui en ont la volonté… L’avenir me dira si j’avais raison, et si ce type d’aventure est bien à notre portée, mais je vous rassure, je pars confiante et sereine (bon d’accord, je risque d’avoir un bon coup de stress avec la date de départ qui approche).

Et vous, seriez-vous prêt à tout lâcher pour vivre une vie de liberté, ne serait-ce que quelques mois ?


One Response

  1. maxime dit :

    Ô que oui!!! Je serais mm très partant! Cependant, les projets en cours et les finances ne le permetant pas…c’est pas pour aujourd’hui. Mais qui sais, ne jamais dire jamais! Et puis j’ai vécu un an à malte et 5 ans au Brésil^^ :p

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